paroles Eyzen (compos et reprises)

"Elle est "

Texte : John EYZEN
Musique : Alexandre BRUNO
Arrangements : EYZEN


Elle est notre tout, elle est notre force
L’écorce qui nous fait tenir debout
Cette clarté qui dans toute obscurité
Nous fait croire en la vie

Elle est exorciste, de tous les démons
L’abandon de tout artiste
Personnification de sensations
Qui sans elle, ne seraient que non-dits


Refrain
Et ce partage quotidien
Cet échange sans fin
Qui fait savourer le chemin


Elle est universelle, elle est passion
Toutes émotions, se réunissent en elle
Une osmose, qui telle une hypnose
Nous emporte au delà de nous même

Elle est exutoire, de tous les extrêmes
Le plus suprême, de tous les espoirs
Hommage à la vie, avec cette infinie
Liberté pour emblème

Refrain


"N’écoute que toi"

Texte : John EYZEN
Musique : Alexandre BRUNO
Arrangements : EYZEN


Approche toi, n’aie pas peur de moi
Regarde moi, tu trembles mais pourquoi ?
Laisse toi emporter dans cette intense transe

Soumets-toi, aie foi en moi
Ressens cette chaleur lentement monter en toi
Laisse toi aller au plaisir des sens

Goûte moi, que mon émoi croit
Plus de barrières, tu cèdes à ce choix
Laisse toi entraîner par cette immortelle danse


Refrain

Oublie ne serait-ce qu’un instant
La moralité qu’on t’a inculquée
Pour enfin en t’abandonnant
A ton propre instinct, pouvoir exister

N’écoute que toi pour exister (bis)


Maintenant que les jeux sont faits
N’aie pas le remords de t’être ainsi livrée
Ne garde en mémoire que notre plaisir

Regarde bien autour de toi
Cette vie uniforme son peuple et ses lois
Qui sans se questionner ne fait que « sousvivre »

Sors de cette conformité
Fixe tes limites, une fois dépassées
Trouve ta vérité, pour enfin être libre

Refrain


"Je n’étais pas seul"

Texte et musique : John EYZEN


Encore une nuit sans fermer l’œil
Alcools et drogues ne m’apaisent plus
Je ne peux toujours faire le deuil
De tout ce que l’on a plus vécu
Cette nostalgie pour bourreau
De ses subtils outils sournois
Torture moqueusement mon cerveau
De tous ces instants d’autrefois
Oui c’est sûr je vis dans le passé
Je perds mon temps en rêverie
Mais depuis toi le présent paraît
Fade, vide et bien assombri…

Encore une nuit sans fermer l’œil
« Empris » d’un tourbillon de voix
Ces mots sans cesse me bouffent l’orgueil
« Désolé d’te dire, j’ne t’aime pas »
J’ai pris tout le temps d’apprécier
Ton air détaché et épanche
Soupoudré de doute l’œil baissé
En te justifiant d’être franche
Est-ce la peur d’une félicité
Ton inconnue peu familière
Ou mon manque d’objectivité
Qui m’impose lâchement ses œillères

Et je tourne en rond
Captif d’une question
Ou même le temps
Ne délivre pas
Non j’n’étais pas seul
Dans tous ces instants
Je n’étais pas seul
J’espère, je crois…

Encore une nuit sans fermer l’œil
La porte du sublime fermée
Même l’errance ramène sur ton seuil
Ailleurs n’est que toi parsemée
Je ressens tellement ce vide
Que j’en deviens vraiment taré
La lassitude en moi réside
Ce ver solitaire affamé
Et j’suis là à m’laisser crever
J’laisse faire, je n’réagis même plus
Toutes forces m’ont déjà quitté
Sans toi ici, j’me sens intrus !

J’ t’en prie reviens
Nolie reviens
Reviens


"Mon éternité"

Texte : John EYZEN
Musique : Alexandre BRUNO
Arrangements : EYZEN


Ouvre les yeux, regardons-nous tout droit dans l’âme
Et dans cette mise à nue reviens à l’époque de notre entame
Rends moi ce regard vide de tous mensonges
Qui aujourd’hui n’existe plus que dans mes songes
Et ôte chacun des masques présents face à moi
Ne serait-ce qu’une dernière fois

Regarde-moi et ose me dire que « nous » n’existait pas
Que tu as déjà vécu si fort et même au-delà
Vois tous ces instants pour toujours enfouis
Qui font pleurer nos sourires de nostalgie
Et cet absolu devant nous tracé
Pourquoi avoir tiré un trait ?

Nous aurions pu être éternité, plutôt que rester
Sur ce goût d’inachevé
Rien que nos silences chargés de toute cette intensité
Valaient tout l’or de cette humanité

Regarde ta vie et dis moi que tu es mieux comme ça
Qu’un autre te donne tout son être et même au-delà
Et brûlant d’un désir tu penses interdit
Par peur tu le noies dans un carême infini
Au point de refouler tes propres pensées
Pourquoi renier ce que tu es ?

Nous pourrions être éternité, plutôt que rester
Sur ce goût d’inachevé
Rien que nos silences chargés de toute cette intensité
Valent tout l’or de cette humanité

Il nous reste encore une chance
De retrouver les nuances
De notre inconscience
Je sais, le temps a passé
Et on a tant évolué
Chacun de son côté
L’inconnu, cette peur que tu contiens
Te tiraille inutilement
Pourquoi te sens tu menacée
Regarde toi la raison te tient
T’emprisonne égoïstement
Au point de nous éloigner

Tu seras mon éternité, dans l’intimité
Le sens d’une vie imaginée
C’est bien mieux que de continuer à me contenter
D’autres silences vides et délavés


"Sauve moi"

Texte : John EYZEN
Musique : Alexandre BRUNO
Arrangements : EYZEN


Viens, exorcise moi
Aspire le côté sombre
Qui chez moi est roi
Enlève moi ce goût du sang des ombres
Qui errent autour de moi

Viens, et aide moi
Escorte ces démons
Hors des murs du surmoi
Toutes ces ondes au plus profond
De mon manque de foi


Refrain
Viens, sois cette oreille impartiale
Elles se font tellement rares
Toi seul peux comprendre ce mal
Toi qui en viens de ce monde noir


Viens, fais taire les bruits
De ces ombres bleutées
Qui jactent dans mon esprit
Qui se jouent du cœur, et des idées
Et font naître la folie

Viens je t’en prie sauve moi
De cette possession
Qui me remplace et me broie
Qui m’écartèle l’âme, d’un tourbillon
Lunatique d’effroi


Refrain